Le blessure d'humiliation

La blessure d’humiliation : quand la honte freine la confiance et l’estime de soi

Parmi les blessures émotionnelles les plus profondes, celle de l’humiliation est souvent silencieuse.

Elle agit dans l’ombre, tapie derrière des comportements d’autodérision, de retenue excessive ou même d’oubli de soi.

Et pourtant, ses effets sur la confiance en soi et l’estime personnelle peuvent être immenses.

La blessure d’humiliation, c’est quoi ?

Elle prend souvent racine dans l’enfance.

Un moment où on a pu nous faire sentir “de trop”, “gênant”, “sale”, “indigne” ou “problématique”

Cela peut venir d’une remarque sur notre corps, nos besoins, notre spontanéité ou de notre statut social .

Le message reçu : “Ce que tu es ou ce que tu fais est honteux.”

Avec le temps, pour ne plus revivre cette gêne, on apprend à se contenir, se brimer, se cacher et s’excuser d’exister.

On développe parfois une peur d'être vu tel que nous sommes, une peur du ridicule, de déranger, de ne pas être à la hauteur.

Cette blessure s’inscrit dans le corps, dans la posture, dans la voix qu’on ose à peine poser et dans nos choix.

L’impact sur la confiance en soi

Quand on a peur de se faire humilier ou de “mal faire”, on n’ose plus prendre de place.

On doute de chaque mot, chaque geste, chaque décision.

On peut avoir du mal à s’affirmer, à dire non, à prendre des initiatives.

On devient perfectionniste pour éviter les critiques, ou au contraire, on évite toute forme d’exposition.

On se juge durement, avant même que les autres ne le fassent.

L’impact sur l’estime de soi

La honte liée à cette blessure s’infiltre jusqu’au cœur de l’estime de soi.

On peut se sentir “moins que les autres”, avoir du mal à se trouver légitime, à se valoriser.

Certains développent même un refus des compliments, ou une tendance à se punir soi-même dès qu’ils pensent avoir mal agi.

Comme si, au fond, ils ne méritaient pas d’être aimés, respectés ou valorisés.

Comment apaiser cette blessure ?

1. Reconnaître la honte sans s’y identifier : Ce n’est pas toi qui es honteux.se, c’est une émotion que tu as vécue. La différence est immense.

2. Donner de la voix à son enfant intérieur : Ce petit soi qui a été humilié a besoin d’écoute, de compassion, de sécurité.

Des pratiques comme l’hypnose, la visualisation ou l’écriture peuvent aider.

3. Revaloriser son image intérieure : Se reconnecter à ses qualités, ses besoins légitimes, ses désirs profonds. Retrouver le droit de se tenir droit.e, de parler fort, d’exister pleinement.

4. Avancer petit pas par petit pas : Chaque action posée malgré la peur (prendre la parole, dire ce qu’on pense, se montrer tel qu’on est) est un acte de guérison.

La blessure d’humiliation abîme profondément la manière dont on se perçoit, dont on s’autorise à être visible.

Mais avec douceur, patience et les bons outils, elle peut être apaisée.

Et derrière cette blessure se cache souvent une très grande sensibilité… et un grand pouvoir de résilience.

Et surtout l'hypnose ne se substitut pas à un accompagnement avec un.e psychologue alors, n'hésites pas a faire appel a un.e aide spécialisée si tu as besoin!

Carolane